La démocratie a fait de l’architecture non plus le fait du prince, mais un droit pour chaque citoyen. Pourquoi, à l’orée du XXIe siècle, ce droit est-il encore si inégalement réparti ? D’un côté une architecture savante, une commande valorisée ou d’exception, de l’autre, le paysage affligeant offert par les entrées de villes industrielles et commerciales, les lotissements sans âmes peuplés de maisons sans esprit, les banlieues en crise endémique depuis des décennies.
«L’architecture modèle les villes, façonne les paysages et détermine dans chaque bâtiment l’espace de vie personnelle, sociale et culturelle»
Ce sont ces principes qui ont fondé le cadre général du premier texte de loi de 1994 déclarant l’architecture d’intérêt...