L’ARCHITECTURE ET LE CITOYEN
Dans une démocratie, chaque citoyen dispose de la liberté de faire ce que bon lui semble ; toutefois cette liberté trouve sa limite non seulement dans la liberté des autres mais aussi dans l’espace commun du vivre ensemble qui constitue le politique. La question est donc de savoir quelle limite nous acceptons de nous fixer collectivement pour garantir cette liberté individuelle qui s’exerce dans la sphère privée. L'espace de la liberté publique, celui du politique, contraint nécessairement chaque acteur privé à restreindre sa liberté initiale pour le bien commun.
L’architecture comme pratique et comme production est au cœur de cette problématique qu’il convient aujourd’hui de réinterroger.